03 oct 2012 La police kenyane appelle à la vigilence après les attaques islamiques La police kenyane a déclaré mardi avoir renforcé sa surveillance de la sécurité dans le pays suite à des rapports des services de renseignement suivant lesquels des activistes somaliens prépareraient des attentats terroristes en représailles contre ce pays d'Afrique de l'Est. Le porte-parole de la police Eric Kiraithe a déclaré aux journalistes à Nairobi que les forces de sécurité avaient accru leurs mesures de surveillance des installations clé et des lieux publics ou privés, appelant la population à faire preuve de prudence face aux gens aux mobiles incertains. "Nous avons reçu des rapports de renseignement selon lesquels les shebab et ses sympathisants prépareraient des attentats en représailles après la capture de Kismayo par les Forces de défense kenyanes", a déclaré M. Kiraithe aux journalistes à Nairobi. Les attaques au moyen d'engins explosifs improvisés et de grenades se sont multipliées à Nairobi, la capitale du pays, dans la ville côtière de Mombasa et dans la région du nord-est, depuis l'entrée de l'armée kenyane en Somalie l'année dernière pour sécuriser la frontière commune de ce pays en proie au chaos. La police en particulier a mis en garde contre le laisser-aller dans la fouille des voitures potentiellement piégées près de tous les centres commerciaux et lieux de réunions d'affaires ou sociales représentant au moins 10 personnes à tout moment donné, ceux-ci représentant des cibles potentiellement exposées à des attentats. Les attaques au moyen d'engins explosifs improvisés et de grenades se sont multipliées à Nairobi, la capitale du pays, dans la ville côtière de Mombasa et dans la région du nord-est, depuis l'entrée de l'armée kenyane en Somalie l'année dernière pour sécuriser la frontière commune de ce pays en proie au chaos. La sécurité a été renforcée, a indiqué M. Kiraithe, appelant les habitants des villes à redoubler de vigilance et à prendre au sérieux les mesures de sécurité, quelle que soit leur position sociale. "Le rapport de renseignement révèle un changement de tactique des shebab, qui utilise désormais des femmes pour commettre ses attentats-suicide. La police appelle tous les Kenyans à être particulièrement prudents dans les hôtels, supermarchés, dans les transports publics et dans les zones résidentielles peuplées", a-t- il dit. 04 oct 2012 Quatre morts lors d'un meeting politique Quatre personnes dont un policier ont été tuées à l'arme blanche lors de violences survenues au cours d'un meeting politique jeudi à Kilifi, sur la côte de l'Océan indien au lenya, une région touristique secouée par des troubles depuis plusieurs semaines. "Nous avons perdu quatre personnes dans ces violences", provoquées par l'irruption d'un groupe de manifestants hostiles et armés de machettes, lors d'une réunion publique animée par un membre du gouvernement kényan, a indiqué à l'AFP le chef de la police pour la province de la Côte, Aggrey Adoli. Un policier, le garde du corps de Amason Kingi, secrétaire d'Etat à la pêche qui animait la réunion, est décédé de ses blessures alors qu'il protégeait le membre du gouvernement, a-t-on précisé de source policière. Trois civils ont également été tués à l'arme blanche, à la suite de l'irruption d'un groupe de plusieurs dizaines d'hommes en armes. "Nous sommes en train d'enquêter sur l'origine de ces violences, mais nous détenons déjà plusieurs suspects", a déclaré à l'AFP Aggrey Adoli. Les agresseurs sont soupçonnés appartenir ou sympathiser avec un mouvement sécessionniste qui réclame l'indépendance de la côte kényane du reste du pays, le Conseil républicain de Mombasa (MRC selon l'acronyme anglais), a indiqué une source policière sous couvert de l'anonymat.
04 oct 2012 Violences politiques au Kenya Le garde du corps du ministre kenyan des Pêches parmi les 4 morts dans les récentes violences politiques - Quatre personnes, dont le garde du corps du ministre kenyan des Pêches, Kingi Amason, ont été tuées dans la dernière flambée de violence dans la région côtière du Kenya, ont rapporté des témoins jeudi. Le garde du corps du ministre s'était interposé lorsqu'une bande a envahi une réunion à laquelle assistaient le ministre des Pêches et des politiciens locaux. Le ministre est sorti indemne, mais a été touché par des jets de pierres lors des affrontements. M. Stewart Madzayo, qui sollicite un poste politique de premier plan à Mombasa, aurait été blessé et soigné à l'hôpital de Mombasa. Selon des témoins, le garde du corps du ministre a souffre de plusieurs blessures profondes et a été déclaré mort à son arrivée à l'hôpital. La police soupçonne que la violence dans la région serait l'oeuvre d'un groupe séparatiste, le Conseil républicain de Mombasa (Mombasa Republican Council, MRC). Cependant, la police soupçonne aussi la naissance probable d'un nouveau groupe dans la ville habituellement calme du littoral, le paradis touristique du pays. Le Kenya se dirige vers des élections générales en mars 2013, la première depuis les élections présidentielles contestées en 2007/2008. Isaack Hassan, chef de la Commission électorale indépendante (Independent Electoral and Boundaries Commission, IEBC), a déclaré jeudi que son instance est préoccupée par des poches de violence dans certaines parties du Kenya et redoute que des politiciens déplacent certains clans afin de mieux se positionner lors des prochaines élections. 12 oct 2012 Deux fortes explosions entendues à Nairobi Deux explosions de forte puissance ont blessé un policier vendredi soir dans un secteur résidentiel proche du quartier des affaires du centre de Nairobi, a annoncé la police kényane. «Nous pensons que la première explosion avait pour but d'attirer des passants et que la deuxième visait à leur faire du mal», a déclaré à Reuters le porte-parole de la police, Eric Kiraithe. «Un agent de police a été blessé, mais sa vie n'est pas en danger», a-t-il ajouté. Selon lui, les explosions ont visé une décharge située dans un quartier déshérité en pleine expansion de la capitale. La zone a été bouclée et éclairée à l'aide de projecteurs pour permettre aux experts de procéder à des fouilles. Il a dit ignorer pour l'instant la cause et l'identité des auteurs des explosions. Des chaînes de télévision locales ont quant à elles fait état d'au moins trois policiers blessés. Une série de violentes attaques à Nairobi et dans la cité portuaire de Mombasa ont été attribuées à des activistes somaliens et à leurs partisans, après la décision du Kenya en octobre d'envoyer des soldats en Somalie pour lutter contre les activistes islamistes d'Al Chabaab. Les soldats kényans ont pris le contrôle au début du mois de la ville portuaire de Kismayo, dernier grand bastion des rebelles islamistes transformé en ville-fantôme dans le sud de la Somalie. 12 oct 2012 Le tourisme sur le littoral en chute de moins 22% Le nombre de touristes sur la côte Est du Kenya a accusé une baisse de 22% lors des huit premiers mois de 2012, par rapport à l'année précédente, en raison de craintes de violences islamistes et du coût des droits d'atterrissage, ont annoncé les tours-opérateurs. Avec le thé et l'horticulture, le tourisme est l'un des principaux secteurs pourvoyeurs de devises étrangères pour ce pays d'Afrique de l'Est. Mombasa, grande cité portuaire et deuxième ville du pays, a été le théâtre de tensions liées à la situation troublée en Somalie voisine, où l'armée kényane est récemment intervenue pour chasser les milices islamistes somaliennes d'Al Chabaab de la ville de Kismayo. Plusieurs pays occidentaux, dont la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et l'Australie, ont conseillé à leurs ressortissants de ne pas se rendre au Kenya après la mort en 2011 d'un touriste britannique près de l'archipel touristique de Lamu, dans le nord du Kenya limitrophe de la Somalie. En outre, cinq grandes compagnies de charter ont renoncé à desservir directement l'aéroport de Mombasa, dont la Française Corsair et la Belge SN Brussels.
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